Face aux violences conjugales, il est possible que l’adolescent modifie son comportement et prenne un rôle en particulier pour faire face à cette situation difficile. Ces rôles peuvent varier selon la période de sa vie ou la dynamique de sa famille.

Nous pouvons, par exemple, citer :

• Le rôle de confident :
  • Du parent auteur de violences : il écoute les « justifications » (les « bonnes raisons ») de la violence et surveille le parent victime
  • Du parent victime : il écoute ses sentiments, ses inquiétudes, ses projets, il peut être une béquille pour lui
• Le rôle de l’agresseur : il s’identifie à l’auteur, a des comportements violents (avec des adultes ou enfants de son âge)
• Le rôle de « l’enfant modèle » : il est hyper-adapté : il tente de prévenir les violences (ne contrarie pas ses parents (comportement exemplaire, dort très longtemps …) et se débrouille seul au maximum, ne demande pas d’aide.

Malgré ces nombreux signes alarmants, il reste important de préciser que de nombreux adolescents exposés aux violences conjugales peuvent se reconstruire à la suite de ces événements : les adolescents ont des ressources. De plus, la famille ou l’environnement qui l’entourent peuvent aussi le protéger.

Si vous êtes pris dans la violence, les professionnels de l’ONE (Services de Promotion de la Santé à l’Ecole), votre médecin généraliste, pharmacien ou autre professionnel de confiance peuvent vous écouter, vous conseiller ou vous rediriger vers un service d’aide.

Vous pouvez également composer le numéro d’ « écoute violences conjugales » : 0800 30 030 ou vous rendre sur le site : https://www.ecouteviolencesconjugales.be/.