La pollution intérieure, c’est quoi ?
Elle se caractérise par une diminution de la qualité de l’air, qui peut avoir des effets négatifs sur la santé des occupants.
Trois types de polluants sont généralement répertoriés :
Les polluants biologiques comprennent notamment des allergènes (issus des blattes ou des acariens), des bactéries, telle que celles de la légionellose, le pollen des plantes, les moisissures, ou bien encore les poils d’animaux.
Il s’agit de la famille des polluants la plus connue et la mieux documentée.
Dans la plupart des cas, ces polluants sont responsables de phénomènes allergiques respiratoires et cutanés et favorisent le développement ou l’exacerbation de l’asthme.
Les polluants physiques se composent de substances absorbées par le corps, soit sous forme de fragments minuscules, soit sous forme de radiations.
On y retrouve dès lors l’amiante, ce minéral fibreux dont la poussière inhalée s’avère extrêmement dangereuse, les particules fines rejetées par les pots d’échappement, mais aussi le radon (un gaz radioactif), les ondes électromagnétiques et même le bruit, autrement dit, les ondes sonores !
Ces polluants agissent de deux manières principales sur la santé :
d’une part, en créant une sensation d’épuisement qu’accompagnent de maux de tête,
d’autre part, pour certaines d’entre elles, en se révélant cancérigènes. C’est le cas du radon et de l’amiante, par exemple.
Les polluants chimiques sont présents en très grand nombre dans nos intérieurs. Ils comprennent notamment les Composés Organiques Volatils (citons le formaldéhyde utilisé pour ses propriétés de solvant et de conservateur, le benzène, présent dans la fumée de tabac, les terpènes présents dans certains produits ménagers), mais également le plomb présent dans les vieilles canalisations ou les anciennes peintures, les plastifiants (PVC, phtalates), les métaux lourds, le monoxyde de carbone, etc.
La diversité des substances chimiques rencontrées dans les espaces clos est telle qu’il est difficile d’en résumer les effets sur la santé. Ceux-ci peuvent aller du simple recul devant une mauvaise odeur à des conséquences nettement plus graves sur l’organisme ou la reproduction.
© Olivier GOKA