Congé de maternité : 15 semaines pour toutes !

Le projet de loi, permettant de préserver le droit au congé de maternité de 15 semaines, a été adopté par la Chambre. Avec cette nouvelle mesure, lorsqu’une femme enceinte est en arrêt de travail avant son accouchement suite à une maladie par exemple, elle ne verra plus son congé de maternité raboté.

Qu’est ce qui change ?
 

La législation actuelle autorise les femmes enceinte à prendre 15 semaines de congé de maternité, qu’elles peuvent répartir avant et après l’accouchement : jusqu’à six semaines avant (dont une semaine obligatoire) et 9 semaines après. Si jamais elles décident de ne prendre qu’une semaine prénatale, le reste des semaines est reporté et ajouté aux semaines postnatales.

Pour les femmes qui étaient en incapacité de travail pour maladie (liée à la grossesse ou non) ou au chômage temporaire, la situation était jusqu’alors différente. Elles perdaient ce privilège car il était estimé qu’elles avaient déjà entamé une partie de leur congé. Elles se retrouvaient donc parfois avec seulement 9 petites semaines pour se familiariser à leur nouveau rôle et se remettre de leur accouchement. 

Cette situation, déjà décriée, a été mise en exergue par la crise sanitaire du coronavirus. En effet, de nombreuses femmes enceintes se sont retrouvées au chômage temporaire. L’adoption de cette nouvelle loi, qui a un effet rétroactif au 1^er mars, va donc leur permettre de bénéficier des 15 semaines de congé de maternité au même titre que les autres femmes.

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